Anecdote n° 1 : l’overbooking.

Anecdote n° 1 : l’overbooking. (Norway : J0)

Francfort, 19h50, départ pour la Norvège. Nous arrivons à l’aéroport pour le check-in. Méthode : bornes automatiques. Les billets sont imprimés mais sans le numéro de siège! Un message nous indique à l’écran : “Pour cause d’overbooking sur votre vol, vos sièges n’ont pas pû être alloués.”
Ok, pas de stress outre mesure mais il faut s’inquiéter. Sécurité passée, nous arrivons près du comptoir d’embarquement. Nos noms affichés à l’écran indiquent que nous sommes volontaires avec deux autres personnes. La compagnie offre l’hôtel et une place sur le vol du lendemain matin, 7h00.
“Hors de question! Il faut absolument que nous partions avec l’avion de ce soir!” Le stress monte, nous nous manifestons auprès de l’hôtesse. Pas de problème, ils ne cherchaient que deux volontaires. Nous sommes inscrites sur le vol, nos places nous sont allouées et l’embarquement peut maintenant commencer.

Le vol n’est pas agréable. Des turbulences nous obligent à rester attachés pendant toute la durée du vol.

Oslo, 23h30. Nous filons à la location de voitures. Contrat rempli, petite, rouge, 4×4, Ok! Le temps de charger les bagages et de prendre quelques photos bien sûr – après tout, nous venons d’arriver à Oslo!! Nous sommes prêtes à partir! … Ah non, … Ah non finalement pas. La voiture ne démarre pas, la batterie est visiblement morte. Nous retournons au bureau de location. Plus personne. Nous sonnons au numéro d’assistance. Personne ne viendra d’ici demain 8h00. Avec quelques personnes dans le parking, nous pensons à pousser la voiture ou encore à utiliser des câbles pour la faire démarrer. Mais nous avons planifié un périple de 4000km. Nous refusons de prendre le risque de partir avec une voiture défaillante.

Pour l’heure, il ne reste qu’une seule solution : dormir dans le parking, dans la voiture qui ne démarre pas en attendant l’ouverture du bureau.

… Nous repensons à la chambre d’hôtel offerte et … je ne sais pas, mais il est fort probable que, dorénavant, nous considérions l’overbooking d’une toute autre manière…